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Les enfants d'aujourd'hui !

Les enfants d'aujourd'hui sont-ils pires que ceux d'hier ? C'est le titre de la page d'un livre qu'une amie m'a envoyé en photo, sans me préciser le nom de l'auteur.

​Evidemment, j'aurai dû m'en douter, il s'agissait d'Isabelle Filliozat ! Très investie depuis des années sur la parentalité bienveillante, elle a écrit de nombreux ouvrages sur le sujet...

« Être parent est une grande aventure. C’est absolument fabuleux… et il faut le dire, très éprouvant physiquement et surtout émotionnellement. » ​ Aujourd'hui, elle sillonne la France en proposant des conférences. Elle est d'ailleurs venue récemment près de chez moi, à l'initiative de l'Espace Parents de Cazères (31), Je vous proposerai d'ailleurs très prochainement un article sur cette conférence. 

Aujourd'hui, je souhaite juste partager avec vous cette page transmise par une amie, et qui nous rappelle une notion essentielle que nous avons tendance à balayer d'un revers de main, et pourtant...

« Si les enfants d’aujourd’hui semblent manifester davantage de colères que les enfants d’hier, c’est peut-être parce qu’ils font face à bien davantage de stimulations, d’occasions de choix, de déceptions...

Les enfants d’hier ne faisaient pas de comédies dans les supermarchés… parce que les supermarchés n’existaient pas. Ils ne hurlaient pas quand on éteignait la télévision, parce qu’il n’y avait pas de télévision. Les enfants d’hier ne faisaient pas non plus toute une histoire quand leur mère oubliait leurs céréales préférées… parce qu’ils n’avaient pas de céréales préférées. [...] Il n’y avait pas tant de choix ni d’occasions de préférer.

Il est certain que le petit Bengladeshi ou le petit Soudanais ne font pas de telles comédies, mais ce n’est par parce qu’ils seraient plus raisonnables ou plus sages. Ils n’ont tout simplement pas été habitués à la boîte de céréales et ne sont pas confrontés au même monde de profusion.

Ce ne sont pas les enfants qui ont changé, mais leur environnement. Nous oublions parfois que nos enfants ne sont pas équipés pour faire face à cette société hyper stimulante.

Au lieu de les punir de leurs réactions face à cet environnement dans lequel nous les plongeons, notre rôle pourrait être de les aider à gérer ce stress, à « muscler » leur cerveau pour trier les informations. »

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